Préparation d'une bande dessinée pour l'imprimer en offset







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La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 2 / impression offset

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : colorisation pour le matériel d’impression qui procède en plusieurs passages, comme le matériel offset

Adaptez l’image à une impression en plusieurs passages, comme l’impression offset

Les imprimantes grand public envoient de l’encre Cyan, Magenta et Jaune en même temps sur le papier. L’impression offset fonctionne différemment… Une première encre arrive sur la papier, puis une seconde, puis une troisième, et enfin on termine par l’encre noire qui vient se superposer aux trois premières encres Cyan, Magenta et Jaune. Pour s’assurer que le document imprimé sera correct, il va falloir se soucier de la manière dont les encres se superposent… se surimpriment, c’est le terme technique exact.
Dans la palette de calques, cliquez sur le calque «Fond copie» qui contient les traits de la bande dessinée.
Dans le haut de la palette des calques, faites passer le mode de fusion de ce calque de «Obscurcir» à «Normal».
Allez ensuite dans le menu «Sélection», et activez la ligne «Tout sélectionner». Allez ensuite dans le menu «Edition», et activez la ligne «Copier».
Ensuite jetez ce calque dans la corbeille qui se trouve dans le bas de la palette des calques.
Allez dans la palette des Couches et cliquez sur l’icône du bloc de feuille qui se trouve dans le bas de cette palette des couches.
Allez dans le menu Edition, et activez la ligne «Coller».
Vous venez de transférer le contenu du calque des traits vers une couche alpha. Cette couche alpha va contenir temporairement les traits, nous irons les y récupérer plus tard.
Dans la palette des couches, cliquez sur le mot RVB… je dis cliquer sur le MOT RVB, parce qu’il ne suffit pas de cliquer sur la case vide en face du mot RVB : il faut vraiment que les vignettes R, V et B soient activées.
La vignette de la couche alpha n’est plus activé dans la palette des couches, et il n’y a plus d’oeil en face de cette vignette non plus.
Dans la palette des calques, prenez la vignette du calque «Fond copie» qui contient les traits, et amenez la «main qui poigne» sur l’icône de la corbeille dans le bas de la palette des calques. Le calque «Fond copie» est ainsi supprimé.
Nous allons réaliser la séparation quadri, c’estàdire que d’une image en trois couches de lumières Rouge, Verte et Bleue, nous allons passer à une image en quatre couches d’encres Cyan, Magenta, Jaune et Noire. Pour réaliser cela correctement, vous devez avoir demandé à votre imprimeur comment il faut régler les paramètres de couleurs dans Photoshop®… Ça se fait par le menu «Edition/Couleurs». Les réglages peuvent changer d’un imprimeur à l’autre.
Ensuite il faut aller dans le menu «Image/mode», et choisir le mode CMJN au lieu du mode RVB. Un message apparaît : il vous demande si vous voulez aplatir l’image, c’estàdire que le message vous demande si vous voulez réunir tous les calques en un seul… Répondez «Aplatir».
Dans votre document vous voyez maintenant des couleurs sans les traits noirs de l’illustration.
Vous devriez remarquer que les couleurs vives de votre document sont devenus un peu ternes… C’est normal, Photoshop vous montre comment les couleurs seront lorsqu’elles seront imprimées sur le papier.
Remarquez que la palette des couches vous montre désormais que votre image est constituée de quatre couches d’encre.
Si vous avez utilisé des couleurs foncées, vous remarquez que la couche de l’encre noire contient de l’encre noire. Il est possible aussi que cette couche soit vide, ce n’est pas grave du tout, cela dépend des couleurs que vous avez utilisées dans votre illustration.
Allez dans le menu «Sélection/Récupérer la sélection».
Dans la boite de dialogue «Récupérer la sélection»… choisissez de récupérer la sélection «Alpha 1» (ce sont les traits de l’illustration) et cochez la case «inverser». Aussi, assurezvous que le résultat indiqué dans la boite de dialogue est bien «Nouvelle sélection». Validez par OK.
Une sélection apparaît sur le document : ce sont les traits de l’illustration. A l’attention des nondébutants : il est bien entendu qu’il y a plein d’autres manières d’obtenir le même résultat dans Photoshop®.
Dans la palette des Couches, cliquez sur la vignette de la couche de l’encre noire, pour ne travailler que sur cette couche.
Allez ensuite dans le menu «Edition/Remplir» et remplissez de «Noir», en mode «Normal» et en opacité «100%». De l’encre noire va donc dessiner le traits de l’illustration quand elle sera imprimée en offset. Cette encre noire est «en surimpression», c’estàdire qu’elle viendra s’ajouter audessus des encres Cyan, Magenta et Jaune qui créent les couleurs de l’illustration.
Nous allons maintenant créer la couleur de souscouche. Nous expliquerons un peu plus loin ce qu’est la couleur de souscouche…
Cliquez sur la case d’échantillon de couleur de premierplan dans la palette des outils… le «Sélecteur de couleur» s’ouvre.
En bas à droite du «Sélecteur de couleur» il y a des cases qui correspondent aux quatre encres Cyan, Magenta, Jaune et Noire… Dans la case Cyan, indiquez «60», et dans les cases Magenta et Jaune indiquez «50». Dans la case noire peu importe ce qui y est indiqué, mettezy par exemple 0.
La couleur que vous venez de créer est un gris neutre offset. Nous avons vu précédemment durant cette formation qu’un gris neutre dans une image RVB est constitué d’une quantité équivalente de lumières Rouge, Verte et Bleue. Alors pourquoi estce qu’en offset un gris neutre est constitué d’une plus grande quantité de Cyan que de Magenta et de Jaune?
C’est à cause de l’impureté des encres… les encres utilisées couramment en offset sont des encres économiques, elles ne sont pas parfaites. Et on sait que pour obtenir un vrai gris sur le papier avec ces encres économiques il faut mettre un peu plus d’encre Cyan que d’encre Magenta et Jaune. C’est à cause d’un phénomène qu’on appelle la «contamination des encres» : l’encre Cyan contient un peu de pigments Magenta et Jaune. L’encre Magenta contient un peu de pigments Cyan et Jaune, et l’encre Jaune contient un peu de pigments Cyan et Magenta… Autrement dit les encres n’ont pas des propriétés optiques idéales. Comme l’encre cyan est plus contaminée que l’encre Magenta et que l’encre Jaune, c’est pour cela qu’il faut plus d’encre Cyan pour obtenir un gris neutre équilibré en offset.
Dans le sélecteur de couleur, cliquez sur OK. Nous allons faire en sorte qu’au moment où cette illustration sera imprimée en offset, ce mélange d’encres Cyan, Magenta et Jaune se trouvera endessous des traits créés par l’encre noire. Pourquoi? C’est parce que l’encre noire en offset n’est pas assez sombre, il s’agirait plutôt d’un gris foncé, surtout lorsque le papier n’est pas couché (= le papier est fibreux, il a du grain). En ayant de l’encre Cyan, Magenta et Jaune endessous des traits créés par l’encre noire, on obtiendra des traits bien sombres… Tous ces pigments superposés vont bien absorber la lumière.
Pour appliquer cette couleur de souscouche dans notre illustration, cliquez tout d’abord sur la vignette de la couche Cyan, ensuite enfoncez la touche Majuscule sur le clavier (pas la touche Verrouillage Majuscule) et cliquez sur les vignettes Magenta et Jaune. Vous pouvez ensuite lâcher la touche Majuscule.
Vous travaillez maintenant uniquement sur les couches des encres Cyan, Magenta et Jaune, et pas sur la couche de l’encre Noire. Avant de remplir les traits avec la couleur de souscouche, il va falloir les rétrécir, nous explorerons pourquoi plus tard.
La sélection que vous avez rappelée tout à l’heure au départ de la couche alpha 1 devrait toujours être active sur le document. Pour bien voir ce qui va se passer, zoomez sur une partie de cette sélection.
Allez ensuite dans le menu «Sélection/Modifier/ Contracter». Dans la boite de dialogue qui s’ouvre, choisissez de contracter de 2 pixels et cliquez sur OK… Vous voyez que la sélection s’est affinée. La valeur à indiquer dans la boite de dialogue «Contracter» dépend de la précision de vos images, cela peut donc varier d’un utilisateur à l’autre.
Allez ensuite dans le menu «Edition/Remplir», et choisissez de remplir avec la «Couleur de premierplan», en mode «Normal» et à «100%» d’opacité.
Après avoir rempli, cliquez sur le mot CMJN dans la palette des Couches et désélectionnez… L’illustration est désormais prête à être imprimé en offset.
Notez que l’assombrissement de l’encre Noire par la couleur de souscouche n’est pas visible sur l’écran de l’ordinateur, mais à l’impression offset cela fera vraiment une grande différence dans la profondeur des noirs.
Maintenant pourquoi aton it en faisorte que les traits en couleur de souscouche soient plus fins que les traits en encre noire? C’est à cause des imprécisions mécaniques des presses offset : on a dit qu’en offset les encres arrivent sur le papier les unes après les autres, elles n’arrivent pas toutes en même temps sur le papier… C’est d’ailleurs ce qui permet qu’elles se surimpriment. Le papier doit donc passer dans plusieurs parties de la presse offset : une partie pour l’impression avec l’encre Cyan, une partie pour l’impression avec l’encre Magenta, une partie pour l’impression avec l’encre Jaune, et finalement une partie pour l’impression avec l’encre Noire. Le papier n’est pas toujours positionné exactement comme il devrait, et il est donc possible que certaines encres soient légèrement décalées par rapport à d’autres. Comme les traits de souscouche sont plus fins que les traits d’encre noire, il faudra vraiment que la presse soit très mal réglée avant qu’on ne voit apparaître ces traits de souscouche, même s’ils sont un peu décalé par rapport à l’emplacement où ils devraient être ils seront toujours certainement derrière les traits d’encre Noire.
On peut simuler ceci dans Photoshop® : dans la palette des Couches cliquez sur la vignette de l’encre Cyan, pour ne travailler que sur cette couche. Ensuite cliquez sur la case vide en face de la vignette «CMJN». Vous êtes donc en train de travailler sur la couche Cyan, et vous visualisez toutes les couches.
Ensuite activez l’outil de déplacement de pixels dans la palette des outils, et déplacez toute la couche cyan… Vous remarquez ceci : parce que les traits de souscouche Cyan sont plus fins que les traits d’encre Noire il faut vraiment beaucoup décaler l’encre Cyan avant de voir apparaître de l’encre Cyan à côté de l’encre Noire.
Vous pouvez également essayer avec l’encre Magenta et avec l’encre Jaune.
La différence d’épaisseur entre les traits de souscouche et les traits d’encre Noire (nous avions indiqué une valeur de 2 pixels dans la boite de dialogue «Contracter»), c’est la tolérance qu’on donne à l’imprimeur pour le réglage de sa machine : au plus la différence d’épaisseur est grande, au plus sa machine pourra être mal réglée.
Ceci dit ces imprécisions ne sont pas toujours de la faute de l’imprimeur ou de sa machine : il faut prendre conscience que lorsque le papier n’est pas de bonne qualité, comme du papier journal par exemple, il est plus difficile d’obtenir un «bon repérage» sur la presse offset. D’ailleurs il ne faudra pas chercher très longtemps dans un quotidien en couleur avant de trouver des décalages tels que ceux qui apparaissent actuellement sur votre écran suite aux déplacements des couches Cyan, Magenta et Jaune.
Cette technique de déplacement des couches, qui nous a servi ici à démontrer les imprécisions qui pourraient survenir au moment de l’impression offset, peut être intéressante lors de recherches plastiques dans votre travail créatif.
Autre méthode pour l’impression offset…
détail
L’image bitmap 800 dpi est enregistrée en eps avec l’option «blanc transparent» puis dans un logiciel de mise en page cette image au mode bitmap est parfaitement superposée (en se servant des indications de position du logiciel de mise en page) à l’image en couleur sans les traits.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 9b

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 9b : Exportez l’image numérique pour une utilisation sur le Web ou en multimedia
Cette image est prête pour être enregistrée dans un format adéquat pour un affichage dans un navigateur Web, ou dans un programme multimedia…
Il suffit de l’enregistrer en GIF, ou en JPEG, ou en BMP, etc. Des spécialistes en Web et en multimedia pourront vous expliquer comment procéder, si vous n’avez pas encore de connaissances dans ce domaine.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 9a

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 9a : Imprimez cette image sur du matériel d’impression qui procède en un seul passage
Cette image convient pour une impression sur des imprimantes couleur grand public, et sur des imprimantes professionnelles aussi.
Cette image peut également être transférée sur un film photo en utilisant une imageuse.
Tous ces appareils fonctionnent avec des images au mode RVB, et notre image est au mode RVB.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 8

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 8 : Amenez des dégradés de couleur dans la bande dessinée
Pour amener un dégradé de couleur dans une partie de la bande dessinée, il faut procéder tout d’abord comme nous l’avons fait… C’estàdire qu’il faut d’abord dessiner en couleur unie sur un calque vide.
Ensuite il faut cliquer sur un des calques dans lequel on souhaite amener un dégradé de couleur.
Puis activez l’outil «Dégradé de couleur» dans la palette des outils (si vous ne le voyez pas, c’est qu’il est caché derrière le «pot de peinture»).
Choisissez un dégradé dans la bibliothèque des dégradés… Cela fonctionne comme les bibliothèques de Formes pour les outils de dessin.
En haut de l’écran, dans les options de l’outil «dégradés», choisissez le mode d’application du dégradé… Linéaire, radial, etc.
Avec l’outil «dégradés», tracez un dégradé dans le document… Vous remarquez que ce dégradé s’applique sur la totalité du calque… C’est normal. Pour que le dégradé ne s’applique qu’à l’endroit où il y a déjà de la couleur dans le calque, il va falloir enclencher une option spéciale. Annulez l’application de dégradé que vous venez de réaliser, en allant dans le menu «Edition/Annuler».
Le calque sur lequel vous voulez amener un dégradé est toujours activé dans la palette de calques.
Dans le haut de la palette des calques, il y a possibilité de verrouiller plusieurs choses : cliquez sur la petite case qui se trouve en face de l’icône d’un damier gris et blanc. Vous venez de verrouiller la transparence.
Il ne faut pas cliquer sur la case en face de l’icône de pinceau dans le haut de la palette des calques : il ne faut pas verrouiller la possibilité d’amener des pixels sur ce calque. Toutefois vous pourriez verrouiller la position des pixels sur le calque (c’est l’icône à quatre flèches directionnelles dans le haut de la palette des calques), mais ce n’est pas nécessaire.
En ayant verrouillé la transparence de ce calque, vous avez fait en sorte que seules les parties du calque qui contiennent déjà des pixels peuvent en recevoir à nouveau… Essayez à nouveau d’appliquer un dégradé : vous remarquez qu’il ne s’applique que là où il y a avait déjà des pixels dans le calque.
Vous pouvez essayer d’appliquer autant de dégradés que vous le souhaitez sans devoir annuler systématiquement l’application des dégradés précédents.
N’oubliez pas que pour chacun des calques sur lesquels vous voulez amener des dégradés, il faut verrouiller la transparence, en cliquant sur la petite case adéquate dans le haut de la palette des calques.
Enregistrez l’image sur le disque dur pour le cas où.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 7

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 7 : Modifiez les couleurs unies qui ont servi à coloriser la bande dessinée
Pour modifier les couleurs, il suffit de cliquer sur le calque qui contient la couleur à modifier, ensuite il faut aller dans le menu «Image… Réglages… Teinte/Saturation».
Là, il faut cliquer sur l’option «Redéfinir» qui se trouve en bas à droite de cette boite de réglages «Teinte/Saturation», et il faut jouer sur un ou plusieurs des trois curseurs. Vous êtes ainsi capable de modifier n’importe quelle couleur en n’importe quelle autre : vous avez le choix parmi plus de 16 millions de couleurs.
On pourrait croire qu’il est inutile de cocher la case «Redéfinir», mais avec un peu de pratique vous remarquerez que si cette case n’est pas cochée cela limite quand même votre choix de couleurs.
Il ne faut pas oublier que la case «Aperçu» doit être cochée dans le bas de la boite de réglages «Teinte/Saturation», ainsi vous voyez directement dans votre document les effets de vos réglages.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 6

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 6 : Colorisez la bande dessinée avec des couleurs unies
Nous allons coloriser les différentes parties de la bande dessinée. Pour cela, nous n’allons pas travailler sur le calque de fond (dans Photoshop® 6) ou calque d’Arrièreplan (dans Photoshop® 7). Nous allons plutôt travailler sur des calques vides que nous allons placer entre le calque de fond (dans Photoshop® 6) ou calque d’Arrièreplan (dans Photoshop® 7) et le calque «Fond copie» qui contient les traits.
D’abord cliquez sur le calque de fond (dans Photoshop® 6) ou calque d’Arrièreplan (dans Photoshop® 7) et remplissezle à nouveau de blanc, ceci afin d’effacer les traits en couleur que vous avez créés tout à l’heure.
Ensuite cliquez sur l’icône du bloc de feuille dans le bas de la palette des calques (il ne s’agit pas ici d’amener une vignette sur cette icône de bloc de feuilles mais bien de cliquer directement dessus)… Vous venez de créer un calque vide.
Ce calque vide s’est placé automatiquement audessus du calque qui était activé dans la palette des calques : normalement il a donc du se placer en sandwich entre le calque de fond (dans Photoshop® 6) ou calque d’Arrièreplan (dans Photoshop® 7) et le calque «Fond copie».
On voit que ce calque ne contient aucun pixel, qu’il est vide, on le sait parce que sa vignette montre un damier gris et blanc… le damier gris et blanc, c’est ce qui indique la transparence dans Photoshop®. C’est sur ce calque vide que nous allons amener de la couleur pour coloriser la bande dessinée. Attention, pour nous faciliter la tache pour plus tard, lorsque nous voudrons modifier les couleurs de l’illustration, nous n’allons dessiner qu’une seule couleur sur ce calque. Lorsque vous voudrez changer de couleur, vous devrez créer un autre calque vide et mettre cette seconde couleur sur cet autre calque vide.
Nous n’allons pas utiliser le pinceau pour amener la couleur sur le calque vide, nous allons plutôt utiliser le crayon. Le crayon se cache derrière le pinceau dans la palette des outils.
En réalité le crayon c’est comme le pinceau, à la différence que les formes s du crayon ont toutes des bords nets, et non pas flous et progressifs comme les bords de Formes de l’outil pinceau. Les traits de crayons vont se déposer plus vite sur l’image, parce que Photoshop® ne va pas devoir calculer l’intégration du bord de trait flou dans le document, et visuellement cela ne fera aucune différence dans le cas de cette colorisation de bande dessinée.
Assurezvous que le mode d’application du crayon est bien «Normal» et que l’opacité est à 100%, et sans l’option «Inversion auto» cochée… Regardez dans les options en haut de l’écran lorsque l’outil «crayon» est activé dans la palette des outils.
Rappelezvous que sur ce calque vide il ne faut dessiner qu’avec une seule couleur. Peu importe la couleur que vous utilisez, parce nous pourrons la modifier autant de fois que nous voudrons un peu plus tard.
Si vous faites une erreur, ne dessinez pas en blanc sur cette erreur… Bien que dans un premier temps cela semblera fonctionner, vous verrez que cela vous posera des problèmes plus tard, notamment lorsque nous appliquerons des dégradés de couleurs dans certaines parties de la bande dessinée. Donc si vous faites une erreur, prenez la gomme dans la palette des outils, et gommez.
Remarquez que dans les options de la gomme on peut choisir de gommer en utilisant les formes du crayon.
Lorsque vous avez fini de dessiner la première couleur, enregistrez l’image par sécurité, et ensuite cliquez sur le bloc de feuilles dans le bas de la palette des calques pour créer un nouveau calque vide. Changez de couleur et dessinez sur ce nouveau calque vide.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 5

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 5 : Rendez transparentes les parties blanches de l’image numérique
Allez dans la palette des calques. Vous voyez qu’actuellement cette image ne comporte qu’un calque d’Arrière-plan. En prenant sa vignette et en emmenant la «main qui poigne» sur l’icône du bloc de feuille dans le bas de la palette des calques… Un nouveau calque apparaît, un calque qui s’appelle «Fond copie».
Cliquez sur la vignette du calque d’Arrière-plan dans la palette des calques. Nous allons remplir entièrement de blanc ce calque. Pour cela il y a plusieurs solutions… par exemple allez dans le menu «Edition/Remplir». Dans la boite de dialogue qui s’ouvre choisissez de remplir avec du «Blanc» en Mode «Normal» à «100%» d’opacité.
Activez le pinceau dans la palette des outils, et choisissez une couleur et une Forme.
Vérifiez qu’aucune sélection n’est actuellement active sur l’image… La ligne de commande «Désélectionner» est grisée dans le menu «Sélection».
Vérifiez que les options du pinceau sont bien : Mode «Normal», Opacité «100%», et que l’option «bords humides» n’est pas enclenchée.
Dessinez sur le calque de fond (dans Photoshop® 6) ou calque d’Arrièreplan (dans Photoshop® 7) (dans Photoshop® 6) ou calque d’Arrièreplan (dans Photoshop® 7) … Vous ne voyez pas apparaître vos traits de couleurs dans le document, et pourtant ils sont bien arrivés sur le calque de fond (dans Photoshop® 6) ou calque d’Arrièreplan (dans Photoshop® 7) : regardez la vignette du calque de fond (dans Photoshop® 6) ou calque d’Arrièreplan (dans Photoshop® 7) dans la palette des calques… On y voit vos traits. Ce qu’il faut faire pour que vos traits de coules s soient visibles, c’est faire en sorte que les parties blanches du calque «Fond copie» deviennent transparentes. C’est ce que nous allons faire…
Dans la palette des calques, cliquez sur la vignette du calque «Fond copie».
Dans le haut de la palette des calques, vous voyez que le mode de fusion de ce calque est «Normal» et que son opacité est à «100%». L’opacité doit rester à 100%, mais nous allons changer de mode de fusion. Quand le mode de fusion d’un calque est «normal», cela veut dire que les pixels qui sont contenus dans ce calque sont recouvrant, comme de la gouache (si on voulait comparer cela à ce qui se passe dans la réalité).
Cliquez sur le mot «Normal» dans le haut de la palette des calques et dans la liste qui apparaît choisissez le mode d’application «Obscurcir».
Maintenant vous voyez vos traits de couleurs… C’est parce que les parties blanches du calque «Fond copie» sont devenues transparentes. En mode «Obscurcir», les pixels du calque sont visibles dans le document seulement à la condition où ils sont plus sombres que les pixels qui se trouvent dans les calques qui sont endessous. Dans le cas d’un calque qui ne contient que des pixels qui sont soit noirs, soit blancs, le mode «Obscurcir» est une bonne solution pour faire en sorte que les pixels blancs deviennent transparents… En effet, aucun des pixels blancs n’apparaîtra jamais puisqu’aucun d’eux n’arrive à assombrir les pixels qui se trouvent dans les calques d’endessous, et tous les pixels noirs apparaissent puisqu’ils arrivent tous à assombrir ce qui se trouve dans les calques d’en dessous.
Certains étudiants me font parfois remarquer qu’avec le mode «Produit» cela fonctionne également… Regardezy d’un peu plus près : dans le cas qui nous intéresse ici, le mode «Produit» crée un empattement sur les traits, ce qui n’est pas très souhaitable.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 4

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 4 : diminuez la résolution de l’image numérique
Cette image va trop ralentir l’ordinateur. C’est pourquoi nous allons diminuer son poids. Plus loin vous comprendrez qu’il n’a tout de même pas été inutile de numériser l’original à 800 pixels par pouce, avec beaucoup de détails donc.
Pour diminuer le poids de cette image, allez dans le menu «Image/Taille de l’image». Dans la boite de dialogue «Taille de l’image», faites passer la résolution de 800 pixels par pouce à 300 pixels par pouce. Regardez en haut de la boîte de dialogue «Taille de l’image» : vous voyez déjà que le poids de l’image sera fortement diminué. Ne vous préoccupez pas de l’indication «Dimensions de pixel» qui se trouve dans le haut de la boite de dialogue, à mon avis cela devrait plutôt s’appeler «Dimensions en pixels», de toute manière on ne s’en occupe pas actuellement.
En aucun cas ne modifiez les dimensions largeur/hauteur en centimètres, cela poserait des problèmes pour finaliser convenablement ce document en offset avec une des méthodes dont on parlera plus loin.
Validez vos modifications en cliquant sur OK dans la boite de dialogue «Taille de l’image», puis doublecliquez sur l’icône de la main dans la palette des outils pour que l’image s’affiche en entier et en grand sur l’écran. Par sécurité, enregistrez cette image sur le disque dur.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 3

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 3 : Dans Photoshop®, faites passer l’image numérique du mode bitmap au mode RVB
Allez dans le menu Image/Mode de Photoshop… Vous voyez que cette image est actuellement au mode «Bitmap». C’est ainsi que sont appelées dans Photoshop les images «au trait», qu’on appelle aussi images «lineart».
En bas à gauche de la fenêtre de l’image, vous devriez voir une indication du poids de cette image : par exemple 3,2 Mégaoctets. Ce poids n’est pas très grand, et pourtant cette image est très précise. Pour vérifier visuellement que cette image est très précise, doublecliquez sur l’icône de la loupe dans la palette des outils… L’image s’affiche alors à l’échelle 100%, c’estàdire que chaque pixel de l’image s’affiche sur un point d’écran, et là vous voyez que tous les détails du dessin original ont bien été capturés.
Pour pouvoir coloriser cette image nous allons devoir la faire passer du mode Bitmap au mode RVB… Comme vous pouvez le voir dans le menu «Image/mode», la ligne de menu RVB est actuellement grisée, elle n’est pas accessible. En réalité pour pouvoir transformer une image du mode Bitmap au mode RVB, il faut d’abord la transformer en mode Niveaux de gris…
Dans le menu «Image/Mode», allez sur la ligne qui s ‘appelle «Niveaux de gris», gardez un rapport «1» dans la boite de dialogue qui s’ouvre et cliquez sur OK… L’apparence de l’image ne change pas, mais désormais elle peut contenir des niveaux de gris.
Observez le poids qui est indiqué en bas à gauche de la fenêtre de l’image : suite à la conversion de l’image du mode Bitmap au mode «Niveaux de gris», le poids a été multiplié par 8… par exemple au lieu des 3,2 Mégaoctets de tout à l’heure, on voit que cette image pèse désormais 26 Mégaoctets. C’est normal : dans une image en niveaux de gris, chaque pixel peut prendre une valeur de gris choisie dans une gamme qui va du noir au blanc en passant par 254 gris de différentes intensités. Pour indiquer quelle est la valeur de gris d’un pixel dans une image en niveaux de gris, on n’a pas besoin de 256 numéros, mais seulement de 8 interrupteurs informatiques qui peuvent chacun prendre une position ouvert ou fermé. Ces 8 interrupteurs peuvent ensemble être ouverts et fermés de 256 manières différentes. Une image en niveaux de gris est donc une image 8-bit
Cette image en niveaux de gris ne peut toujours pas contenir de la couleur… Allez dans le menu «Image/mode» et passez maintenant au mode RVB. Après transformation de l’image en RVB, vous remarquez que son poids a été multiplié plus ou moins par 3… par exemple il est passé de 26 Mégaoctets à 80 Mégaoctets. C’est normal, chaque pixel d’une image RVB est défini par 24 interrupteurs informatiques. Ces 24 interrupteurs peuvent ensemble être ouverts et fermés de 16.500.000 manières différentes. C’est pour cela qu’on appelle les images RVB de images en «millions de couleurs», ou en 24bit.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 2

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 2 : sur le disque dur, créez un duplicata de l’image numérique
Soit : • Vous ouvrez l’image dans Photoshop • Vous allez dans le menu «Fichier/Enregistrer sous» • Vous modifiez le nom de l’image • Vous enregistrez cette image au nom modifié à coté de l’image originale créée par le scanner
Soit : • Avec l’explorateur de fichiers de l’ordinateur, vous dupliquez le fichier créé par le scanner.
Gardez précieusement l’image créée par le scanner, et ne la travaillez pas encore : travaillez plutôt sur l’image au nom modifié que vous venez d’enregistrer.
Pour étudier cette partie-ci de la formation, vous avez le choix de travailler avec une image de précision normale, ou avec une image moins précise qui a l’avantage de réquisitionner moins de ressources informatiques, de pouvoir être utilisée sur des ordinateurs qui ne sont pas très puissants.
Si vous disposez d’un ordinateur assez puissant, travaillez avec l’image «grand lineart musique.tif».
Si votre ordinateur n’est pas très puissant, choisissez plutôt d’utiliser l’image «petit lineart musique.tif».

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : partie 1 / Etape 1

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 / Etape 1 : Numériser le document original au mode «trait».
Dans le chapitre précédent, «La numérisation au trait», nous avons expliqué quel est l’intérêt de numériser en 1bit. Dans le logiciel de pilotage du scanner, choisissez de numériser au mode «trait» (ou «lineart») votre bande dessinée et réglez la résolution à 800 pixels par pouce. Réglez également le taux d’agrandissement ou de réduction… 100% si vous souhaitez que la bande dessinée imprimée ait les mêmes dimensions que le dessin original, ou 50% si vous avez dessiné les planches de bande dessinée en deux fois plus grand que nécessaire.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : introduction

La colorisation professionnelle de bandes dessinées, partie 1 : colorisation pour l’affichage sur écran et pour le matériel d’impression qui procède en un seul passage.

Voici une des nombreuses méthodes qui existent pour coloriser une bande dessinée, ou tout autre dessin de nature similaire. Cette méthode-ci présente des avantages certains…
• les traits originaux du dessinateur ne vont pas s’épaissir ou s’affiner suite au processus de la colorisation.
• le dessinateur qui crée la bande dessinée ne sera pas obligé de dessiner des formes fermées en vue de leur colorisation sur l’ordinateur, la méthode qui va être expliquée ici fonctionne même lorsque les formes dans les dessins ne sont pas fermées.
• Après colorisation, on pourra modifier facilement la couleur de n’importe quelle partie de la bande dessinée autant de fois qu’on le souhaite sans que cela n’entraîne de dégradation de la qualité.
• On pourra facilement appliquer des dégradés de couleur dans n’importe quelle partie de la bande dessinée, et on pourra modifier autant de fois qu’on le souhaite ces dégradés appliqués, ou les remplacer par d’autres dégradés ou par une couleur unie, sans que cela n’entraîne de dégradation de la qualité.
• Cette bande dessinée colorisée pourra être visualisée correctement sur un écran d’ordinateur, et imprimée correctement sur une imprimante grand public, parce que la colorisation aura été réalisée en mode RVB dans Photoshop®.
• Cette bande dessinée colorisée pourra être imprimée correctement en offset, parce que les traits auront une couleur de souscouche, et qu’on va prévoir les problèmes de défonce qui pourraient survenir au moment de l’impression.

La colorisation professionnelle de bandes dessinées : La numérisation au mode trait

La numérisation au mode «trait»

Sur certains scanners le mode de numérisation «trait» s’appelle «lineart».
Quand on numérise au mode «trait», le scanner crée une image numérique dont chaque pixel n’est défini que par un interrupteur informatique. C’est ce qu’on appelle une image numérique 1bit. Chaque pixel de l’image numérique créée avec le scanner pourra donc être uniquement noir ou blanc, il n’y aura pas de pixels qui auront une couleur autre que le noir ou le blanc.

Il y a deux avantages à numériser au mode «trait»…

Premier avantage : cela va vous permettre de capturer beaucoup de détails sur l’original sans pour autant que l’image numérique créée par le scanner ne soit trop lourde. En effet, une image au mode «trait» pèse 24 fois moins lourd qu’une image en couleur (RVB) qui comporte le même nombre de pixels. Nous en reparlerons.

Second avantage : si votre dessin original comporte des traces de gomme, ces traces n’apparaîtront pas dans l’image numérique créée par le scanner. Ces traces seront transformées en blanc dans le fichier numérique créé par le scanner, pour autant que ces traces aient une luminosité supérieure à celle d’un gris à 50% d’intensité… C’est souvent le cas.
Parfois sur de bons scanners on peut régler ce qu’on appelle le «seuil». Cela permet de définir quel est le niveau de luminosité qui va servir de référence pour créer les pixels noirs et les pixels blancs dans le fichier numérique «au trait» : si les traces sur le dessin original sont vraiment trop foncées, il sera peut-être nécessaire de modifier ce réglage de «seuil»… Au lieu des 50% habituels, il faudra peutêtre régler 30%, ainsi toute partie du dessin original qui a une luminosité inférieure à 30% sera noir dans le fichier numérique, et toute partie du dessin original qui a une luminosité supérieure à 30% sera blanc.
Si votre scanner ne dispose pas d’un réglage de seuil, on peut également s’en sortir en utilisant Photoshop, on en reparlera plus loin.
C’est également au mode «trait» qu’il faut numériser des documents qui comportent du texte et qu’on veut soumettre à un logiciel OCR (Optical Character Recognition, reconnaissance optique de caractères), un logiciel qui va transformer l’image du texte en un texte modifiable dans un traitement de texte.
Remarquez que dans le logiciel Adobe Acrobat, le terme «dessins au trait» désigne les illustrations vectorielles. Il ne s’agit donc pas d’images constituées de pixels comme dans Photoshop.
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